LA FEMME EST METAMORPHOSE

25 août, 2009

De la chenille au papillon, j’aime me sentir chrysalide, à l’abri dans ma coque dorée comme une nymphe inachevée, et savoir…Savoir que je suis aussi l’élégance ailée d’un papillon en devenir. Dans cette conscience du temps inexistant, de l’intemporalité magique au centre du manège, je suis les deux à la fois, réunie dans cet élan intérieur et précieux. Etre peintre n’est ce pas jouer avec la couleur comme le fait le grand créateur ! O Sacrilège, O blasphème…et pourtant, oui, je murmure ce sens sacré de la vie. J’écris le secret des mondes dans le sourire de mes ensorceleuses lointaines et sereines…Parfois le message passe mieux dans le silence…

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25 août, 2009

Je valide l’inscription de mon blog sur paperblog sous le pseudo ghislainesegal

Dans le jardin des femmes oiseaux

25 août, 2009

Le temps arrêté

Se promène encore ma mélancolie. Est ce l’automne qui s’approche à pas feutrés, frisson d’un effeuillage discret…Un automne peu soucieux de l’aumône de mes branches encore chargées de fruits que le vent balance en cadence sur des rythmes lourds ?Les oiseaux ont fuit, écrasés de chaleur et mon arbre en vain étire sa ramure comme pour les rappeler. La terre frémit en attente des grosses gouttes de la fin de l’été, la poussière virevolte et se repose, impatiente…quelques nuages épars nous rapplent qu’on n’arrête ni le temps, ni les saisons et qu’il faut se soumettre à l’impitoyable loi de la vie.

Les déchirures

24 juin, 2009

 

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Vivre sa peinture comme un exorcisme, un au-delà des souffrances, une réparation peut-être. Si le mal est dit, l’essence de l’être se manifeste a la façon d’un souffle printanier, celui qui suivra la stérilité de l’hiver, délivrance.

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Laissez moi vous conter…

2 mars, 2008

la fileuse de vieLaissez moi vous conter en images et en couleurs, ce que cachent les femmes dans les replis de leur âme, dans les vagues de leur coeur-océan, dans leur ventre athanor, dans les drapés de leur esprit. Secrets de femmes, à peine murmurés, déjà emportés par le vent et repris par mille voix, la voix des louves blanches au creux des forêts incertaines, qui tendent vers la lune leur cous puissants et leurs gémissements.

Les rires des vierges comme des perles ruisselantes cascadent encore vers la rivière des songes. Si tu sais tendre l’oreille, visiteuse, visiteur, si tu sais faire taire les bruissements de la rue, alors tu entendras le cri de la vie qui jaillit de leur bouche à jamais close, ce cri tracé sur le sable du désert, cet écho jeté dans le chaos des mondes, ce soupir d’amoureuse et ce rire enfantin qui fait naître les roses.

Elle te murmure la Source, celle qui t’offre ses lèvres, elle t’offre une coupe celle qui plonge son regard dans le bleu de ton âme…Je t’invite, passager du vent, à effleurer un instant la magie et la sagesse des Dames. Laisse toi bercer par leurs promesses inconstantes, livre toi à leur sourire…elles sont un livre ouvert dont tu peux à loisir tourner les feuilles pour écrire les plus belles pages de ta Vie.

Galerie des reines oubliées 1

2 mars, 2008

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